Un pionnier
Georges Marlier (1898-1968) est un critique d’art issu des milieux dadaïstes anversois. À ses débuts, il écrit pour Ça Ira avant de devenir rédacteur en chef de la revue de la galerie Le Centaure. En 1928, il fonde Les Cahiers de Belgique. Après y avoir défendu l’Expressionnisme, il revoit ses positons et prône le retour à l’humain et au classicisme.
Un collaborateur
Dès 1933, il participe à La Revue réactionnaire de Robert Poulet où il défend un art intégré dans un Etat fort. Après la capitulation, il participe au Nouveau Journal et au Soir volé dans lesquels il signe des articles généraux mais aussi révulsant (La peinture juive et ses répercussions). Parallèlement, il organise les salons « Art Jeune », avec la galerie L’Atelier et Le Soir. Ces salons tendent à encourager une création exprimant en beauté les tourments et les espoirs de l’époque
Après la Libération, Marlier sera condamné à dix ans de prison et à une amende de 100.000 francs.
Bibliographie
Devillez, Virginie. Le retour à l’ordre. Art et politique en Belgique. 1918-1945. Bruxelles: Labor- Dexia, 2003.