Membre éminent du Vlaams Nationaal Verbond (VNV), qui fut notamment bourgmestre du Grand Anvers sous l'occupation.
Profil
Avant la guerre, Jan Timmermans (1901-1962) est vice-président de la Conférence flamande du Barreau, mais aussi chef d'arrondissement du VNV, député VNV et conseiller communal à Anvers. Il appartient à l'aile radicale du parti.
Sous l'Occupation
Sous l'Occupation, Jan Timmermans devient chef de district (gouwleider) du VNV pour Anvers. Il joue un rôle important dans la prise de pouvoir administratif du parti en tant qu'échevin du port (décembre 1941) puis bourgmestre (1944) du Grand Anvers. Il publie, notamment dans la revue du VNV Bestuurlijke Tijdingen, des articles sur le national-socialisme, et légitime la prise de pouvoir du VNV.
Profil
Sous l'Occupation, Timmermans défend le national-socialisme sans réserve aucune. Mais lorsqu'il est confronté en tant que bourgmestre, en 1944, à des exigences allemandes irréalistes (par exemple en matière de travail obligatoire), il se voit contraint – face à la réalité – de s'y opposer.
Au cours de son procès d'après-guerre, des membres de l'establishment belge viennent témoigner pour le défendre. Ils font l'éloge, en particulier, de la façon dont il a défendu les intérêts du port. Il est condamné à mort, mais cette décision est ensuite annulée. Il bénéficie d'une libération anticipée en 1951.
Bibliographie
De Wever Bruno. Greep naar de macht: Vlaams-nationalisme en Nieuwe Orde: het VNV, 1933-1945. Tielt - Gent: Lannoo - Perspectief, 1994
De Wever, Bruno. « Timmermans, Jan ». In Nieuwe Encyclopedie van de Vlaamse Beweging, 3070‑72. Tielt: Lannoo, 1998.
Seberechts, Frank. « “De Antwerpsche haven in het stormgetij.” Jan Timmermans en de haven van Antwerpen ». WT. Tijdschrift over de geschiedenis van de Vlaamse beweging 70, no 3 (2011): 215‑29.