Il compte une petite dizaine d’hommes fuyant le travail obligatoire. Ces premiers maquisards sont bien loin d’être armés. Leur capacité de combat est nulle : ils cherchent avant tout à se soustraire à l’emprise ennemie dans des zones rurales. En Ardenne orientale, du côté de Vielsalm-Gouvy, le groupe d’Albert Thill, dit des « Commandos wallons » est plus actif tout en étant très peu armé. Après s’être attaqué à des scieries travaillant pour l’occupant, il commence à s’en prendre en 1943 aux installations ferroviaires, passant sans complexe des « Partisans Armés » à l’ « Armée de Belgique ».
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Premier « maquis » en Ardenne
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