Face à l’intensification des actions de la résistance en zones rurales et semi-rurales, essentiellement en Wallonie, on assiste à une reprise des exécutions d’otages par l’occupant et à la multiplication des opérations « coup de poing » patronnées par les Kommandanture locales. Elles présentent un trait commun, associant des forces allemandes aux structures para-policières et para-militaires collaborationnistes. Ainsi, fin avril ’44, « peignage » de la région de Chimay où évolue le « Groupe Hotton » par un Kampfgruppe composé de Feldgendarmes, de membres de la Geheime Feldpolizei, de Gardes Wallonnes et d’éléments du Département Sécurité Information de Rex. Bilan : 8 morts et 33 arrestations. En Flandre, c’est plutôt le Veiligheidskorps de la DeVlag qui occupe une position en pointe parmi les auxiliaires de la répression plutôt que les tenants du VNV.