Morgenrood est un journal clandestin socialiste créé à l’initiative de Nic Bal. Celui-ci est à l’origine de la réorganisation du parti socialiste clandestin en Brabant flamand fin 1940. Ce journal, au départ local, se développe ensuite dans les autres provinces flamandes. D’autres personnalités socialistes flamandes s’y associent. Les tirages varient entre 1500 et 3000 exemplaires. Le journal cesse de paraître en septembre 1944. Une dizaine de numéros ont été retrouvés après la guerre.
Partenariat
À partir de 1941, Morgenrood coopère avec d’autres journaux socialistes clandestins tels Bevrijding ou De Werker. Les différents titres continuent d’exister mais le contenu est identique. Entre mai 1942 et avril 1943, Morgenrood cesse de paraître du fait d’une série d’arrestations.

Légende d'origine : Morgenrood, nov 1941
Objectifs
Morgenrood se montre très critique vis-à-vis du socialisme d’avant-guerre ; il dénonce le rôle d’Henri De Man et combat le nationalisme flamand. Comme dans la plupart des journaux socialistes clandestins, le ton est plus radical qu’il ne l’était avant-guerre. Il affirme en outre la volonté très nette du Parti socialiste belge de jouer un rôle majeur une fois la Belgique libérée.

Légende d'origine : Morgenrood, mars 1944
Bibliographie
Gotovitch José, (éd.), Étienne Josse, Yannick Hostie, Dirk Martin et Jacques Wynants, Guide de la presse clandestine de Belgique, Bruxelles, CREHSGM, 1991. https://warpress.cegesoma.be/s...
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