Syndicat unique institué le 22 novembre 1940 avec la collaboration d'une partie des dirigeants syndicaux d'avant-guerre. A partir de 1942, sous l'emprise croissante de l'occupant, cette organisation acquiert de plus en plus un caractère national-socialiste.
Union Syndicale
Bien que la direction des syndicats socialiste et catholique ait décidé avant-guerre de cesser toute activité en cas d'invasion allemande, un certain nombre de responsables reprennent leur activité à l'été 1940. Des motifs politiques– surtout la perspective d'une réforme corporative autoritaire rendue possible grâce à la domination allemande – dictent cette conduite. Dirigeants socialistes, catholiques et libéraux créent une Union Syndicale, anticipant le souhait de l'occupant de réaliser un syndicat unique jouissant d'un monopole représentatif. Etant donné que le syndicat nationaliste flamand Arbeidsorde ne fait pas partie de cette Union Syndicale, celle-ci est considérée par les Allemands comme trop belge et trop peu ferme.

Collection : Belgapress
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Het feest van de Arbeid te Brussel. "Kunst is kracht" bij het uitvoeren van frisse volksliederen.Le cercle "Kunst is kracht" pendant l'exécution de chants populaires.
Participation de l'Arbeidsorde nationaliste flamand
Les Allemands imposent leur modèle: l'Union des Travailleurs Manuels et Intellectuels (UTMI). Cette union comprend l'Arbeidsorde et les trois autres syndicats; ensemble ils en assurent la direction. Dès la fin de 1940, les dirigeants socialistes quittent l'organisation. La plupart des dirigeants de la CSC se retirent au mois d'août 1941. Il apparaît clairement que les Allemands veulent s'accaparer des biens des centrales et que l'UTMI n'a aucun impact sur les salaires et les conditions de travail.
Sous l'influence de l'occupant, l'UTMI acquiert un caractère de plus en plus national-socialiste. Edgard Delvo, du Vlaams Nationaal Verbond (VNV), en est le chef et l'exécutant à partir d'avril 1942. L'Union, qui ne regroupe qu'une petite partie des travailleurs – tout au plus 250.000 (environ un quart des syndiqués d'avant-guerre) – n'a pas de véritable influence, même si elle essaye d'encadrer le travail obligatoire en Allemagne.

Collection : Sipho
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Non légendée

Collection : Sipho
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Non légendée

Collection : Sipho
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Non légendée

Collection : Sipho
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Réunion du personnel de l'U.T.M.I., Place Fontainas, le 22/12/1943. Mr. Delvo pendant son allocution. [23/12/1943] [Frei gegeben durch zensur]

Droits d'auteur : Droits Réservés
Légende d'origine : A bas l'U.T.M.I.!

Droits d'auteur : Droits Réservés
Légende d'origine : A bas l'U.T.M.I.!
Bibliographie
Steenhaut, Wouter. “Het Sociaal Dienstbetoon van de UHGA: Een Ersatz Voor Haar Sociaal-Politieke Onmacht.” In 1940-1945: Het Dagelijkse Leven in België: Tentoonstelling, Brussel, ASLK-Galerij, 21 December 1984 - 3 Maart 1985, 176–85. Brussel: ASLK, 1984.