En février 1944, le Mouvement national belge est décimé par une vague d’arrestations. C’est à ce moment que François Amiel (1904-1956) est propulsé à la tête de cet important mouvement de résistance.
De responsable local à chef national
Dès février 1941, cet agent industriel intègre le Mouvement national belge (MNB) comme organisateur du secteur d’Andenne, puis adjoint au chef de la province de Namur. Dans le cadre de ces fonctions, il recueille des fonds, met sur pied des cellules de renseignement et assure la diffusion de l’organe du mouvement, La Voix des Belges. Contraint à l’illégalité en octobre 1943, il devient responsable du MNB à Schaerbeek puis, en mai 1944, de l’organisation nationale alors fortement affaiblie par les arrestations. Il parvient tant bien que mal à reconstituer le mouvement dans toutes les provinces et à tous les échelons, à reformer le service de renseignement lié à l’organisation, à faire reparaître La Voix des Belges et à préparer ses troupes pour les combats libérateurs.
Une carrière brisée par une mort prématurée
Membre fondateur de l’éphémère Union démocratique belge créée à l’issue de la guerre, il rejoint après sa dissolution le Parti socialiste belge. Il meurt prématurément d’une crise cardiaque alors qu’il était sur le point de prendre en charge la présidence du comité belge de l’Union des Résistants pour une Europe unie.
Bibliographie
« Discours prononcé le 25 janvier 1956, par Hubert Halin… », in : Vie mosane, 4 février 1956, p. 1 (voir http://www.bibliotheca-andana.be/wp-content/uploads/2010/07/11e-ann%C3%A9e-n%C2%B0481-4-f%C3%A9vrier1956.pdf)