Unité de transport et d'approvisionnement allemande pour laquelle travaillent également des Belges pendant la Seconde Guerre mondiale.
Engagement en France et en Russie
Les recrutements pour le NSKK commencent en Belgique début 1941, avec des contrats de courte durée. Le NSKK s'occupe du transport de troupes, de matériel et de munitions. Au départ, les Belges sont surtout employés en France. Après l'invasion de l'Union soviétique, les contractuels belges sont principalement engagés sur le front de l'Est et y sont militarisés. À partir de ce moment, les unités sont armées pour combattre les partisans.
Des recrutements politisés
Le Vlaams Nationaal Verbond (VNV) parvient à imposer que les volontaires flamands du NSKK soient membres du VNV où ils forment, sur le papier, la Milice Thioise/Brigade Motorisée (Dietse Militie/Motorbrigade). En Wallonie, on met sur pied une Brigade Motorisée Rexiste. En 1943, la Duits- Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag) se met à recruter séparément pour le NSKK.
Après la guerre, quelque 4.000 Belges sont condamnés pour avoir appartenu au NSKK, essentiellement pour collaboration militaire.
Bibliographie
De Wever, Bruno.“Militaire Collaboratie in België Tijdens de Tweede Wereldoorlog.” Bijdragen En Mededelingen Betreffende de Geschiedenis Der Nederlanden 118 (2003): 22–40.
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