En septembre 1941, l'occupant envoie un premier contingent de SS flamands à Breendonk pour y renforcer le personnel allemand du camp. Parmi eux se trouve Fernand Wyss, un ouvrier sans travail qui s'est porté volontaire en 1940 pour servir dans la Waffen-SS. Au lieu de l'expédier au front de l'Est, la SS le nomme surveillant des travaux à Breendonk. Il devient un des gardiens flamands du camp parmi les plus cruels. Il ne se limite pas à maltraiter les prisonniers pendant qu'ils sont forcés d'accomplir un travail inhumain ; il participe aussi aux interrogatoires “poussés” de résistants dans la chambre de torture et donne le coup de grâce lors des exécutions.
Peu avant la Libération, Wyss s'enfuit vers l'Allemagne, mais en mai 1945 il est rapatrié en Belgique et arrêté. Le 7 mai 1946, le Conseil de guerre de Malines condamne Wyss à la peine capitale en raison de la mort de 16 détenus et des sévices infligés à au moins 167 autres détenus, dont 113 sont marqués à vie. Le 12 avril 1947 à Anvers, l'ancien SS fait face au peloton d'exécution.

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Légende d'origine : Het kamp van Breendonk : 1945.

Collection : Fonds Lejeune
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Légende d'origine : Breendonk : 1945. Chambre de tortures.

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Légende d'origine : Procès Breendonk : 1946.

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Légende d'origine : Procès Breendonk : 1946.

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Légende d'origine : Procès Breendonk : 1946.
Bibliographie
Nefors, Patrick. Breendonk 1940-1945: De Geschiedenis. Antwerpen: Standaard uitgeverij, 2005.