Des archives des communes et des villes relatives à la répression sont souvent conservées dans les archives locales. Les administrations locales et la police municipale soutiennent les mesures de répression des autres autorités, souvent en leur fournissant des informations spécifiques sur des habitants. Elles procèdent également à une épuration de leur propre personnel. Enfin, la police communale procède à des constatations par procès-verbaux ou dans des rapports de police. Il peut s'agir de rapports sur la colère populaire après la Libération ou d'autres désordres d'après-guerre liés à des collaborateurs, ou encore de mesures de surveillance ordonnées par des autorités supérieures.
Le volume, la présence et le mode d'accès à ces sources varient beaucoup selon la commune ou la ville. Parfois, on dispose d'un fonds riche et bien constitué, tandis qu’ailleurs, les sources utiles ont disparu ou sont peu accessibles.
Il est donc difficile de définir une stratégie de recherche absolue. Mais il existe des méthodes de recherche générales :
Il n'existe pas de vue d'ensemble de ces archives. L’échantillonnage montre que de nombreuses municipalités et villes ont détruit ou supprimé les archives de la police ou des sources spécifiques sur la collaboration et la répression. En général, les grandes villes disposent d'archives mieux conservées et plus accessibles. En outre, un grand nombre de ces archives sont déposées aux Archives de l'État.
L'accès aux archives est très variable. Parfois les archives sont bien accessibles au public, ailleurs il n'y a pas d'inventaire. Il est donc conseillé de s'informer au préalable.
L’instance qui autorise la consultation des archives communales varie d'une région à l'autre. En Flandre, le secrétaire communal est habilité, à Bruxelles le collège des bourgmestres et échevins et en Wallonie le collège communal. Pour les archives de la police, il faut faire une demande écrite au procureur du Roi compétent.