Service créé le 29 juin 1940 à l'initiative de la Militärverwaltung pour centraliser, orienter et coordonner la reconstruction du pays. Le Commissariat joue également un rôle dans la politique de l'emploi.
La reconstruction après la Campagne des Dix-Huit Jours
La Campagne des Dix-Huit Jours provoque des dégâts considérables aux bâtiments et à l'infrastructure routière. Le Commissariat centralise la reconstruction et veille à son financement. Suite à la demande croissante de chantiers et de matériaux, des dizaines de milliers de personnes trouvent un emploi, que ce soit directement ou indirectement.
L'Ordre nouveau
Aux yeux de l'occupant, cette reconstruction poursuit un objectif politique et économique. À court terme, le reconstruction est une condition du redressement économique et des exportations vers l'Allemagne. À long terme, elle permet à l'infrastructure routière belge de mieux s'adapter à celle de l'Allemagne nazie et de promouvoir l'intégration de l'économie belge et de l'économie allemande. Le Commissariat est un des éléments de l'édification d'un Ordre politique nouveau à l'été 1940 : les positions-clefs sont aux mains de personnalités proches de l'Ordre nouveau. Il y a là un exemple précoce de la politique de réformes corporatistes en Belgique occupée.
Bibliographie
Uyttenhove, Pieter. “Architectuur, Stedebouw En Planologie Tijdens de Duitse Bezetting: De Moderne Beweging En Het Commissariaat-Generaal Voor’s Lands Wederopbouw.” Revue Belge d’Histoire Contemporaine/Belgisch Tijdschrift Voor Nieuwste Geschiedenis, no. 3–4 (1989): 465–510.
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