A la fin de l’année 1943, au vu du nombre sans cesse grandissant de réfractaires au Travail obligatoire en Allemagne, la Militärverwaltung (MV) entreprend de mettre sur pied un corps policier d’auxiliaires afin d’assister une Feldgendarmerie passablement débordée par l’insoumission montante.
Les ‘ultras’ des ‘ultras’ de la collaboration policière…
Pour ce faire, la MV se tourne vers les formations de l’ultra-collaboration, Rex et Duits-Vlaamse Arbeidsgemeenschap (DeVlag) au premier plan. Fin janvier 1944, un premier groupe de Zivilfahnders (150 hommes) est constitué. Armés sommairement, plus ou moins encadrés et convenablement rétribués par l’occupant, ces Fahnders sont un millier en juin 1944. Ils font des ravages parmi les réfractaires, opérant plus de 25.000 arrestations en six mois.
Les plus détestés des collabos
Pour cette raison, l’opinion va voir en eux une forme extrême de trahison et va les détester copieusement. Leur exécration rejaillira sur les partis de la collaboration à la veille de la Libération.
Bibliographie
Verhoeyen, Étienne. La Belgique Occupée : De l’an 40 à La Libération. Vol. 13/14. Bruxelles: De Boeck, 1994.
Plisnier, Flore. Ils Ont Pris Les Armes Pour Hitler. Bruxelles: Pire, 2008