Quotidien collaborationniste, richement illustré, qui fait notamment de la propagande sous l'Occupation afin de recruter des combattants pour le front de l'Est.
Le 20 novembre 1934 paraît à Anvers le premier numéro de De Dag. Le journal s'inspire des tabloïds américains avec leurs nombreuses illustrations et leurs titres sensationnels en grands caractères. Il est le premier en Belgique à le faire. Le journal se dit neutre, mais la rédaction compte en son sein de nombreux nationalistes flamands. Après un démarrage difficile viennent des années de forts tirages (plus de 100.000 exemplaires en 1938). Le journal cesse de paraître au début de la guerre mais reprend sa publication le 15 juin 1940. La rédaction s'engage dans la collaboration et se montre radicalement anticommuniste, en faisant notamment de la propagande pour le front de l'Est. À la Libération, la rédaction cherche à éditer un nouveau journal, De Tijd (à ne pas confondre avec le journal qui porte actuellement ce titre). La justice l'interdit et De Dag disparaît définitivement des librairies en septembre 1944.
Bibliographie
De Bens, Els. De Belgische Dagbladpers Onder Duitse Censuur (1940-1944). Antwerpen: De Nederlandsche boekhandel, 1973.
Durnez, G. “Dag, De.” In Nieuwe Encyclopedie van de Vlaamse Beweging, 856–57. Tielt: Lannoo, 1998.
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