Département ministériel confronté directement, sous l'Occupation, à l'économie de pillage allemande.
1940
L'Occupation provoque d'emblée d'énormes problèmes budgétaires, notamment en raison de son coût élevé et d'un système de compensation(clearing) malhonnête, favorable à l'Allemagne. Le secrétaire général Oscar Plisnier (1885-1952), qui est en poste depuis 1937, met en place une politique financière rigoureuse afin de maintenir (plus ou moins) en ordre les finances publiques. Cela implique surtout un contrôle budgétaire centralisé. Il soutient aussi le redémarrage de l'économie. À partir de juin 1940, Plisnier signe toutes les décisions de ses collègues entraînant des dépenses supplémentaires. En août 1940, on remet sur pied le comité du budget qui existait avant la guerre. En octobre, les pouvoirs du Service d'administration générale sont transférés au département des finances. On crée, le 30 novembre, un Commissariat général aux finances provinciales et communales.
Le rôle de Plisnier
Plisnier est porté à la présidence du comité des secrétaires généraux le 4 avril 1941. À ce titre, il devient l'un des principaux porte-parole des défenseurs, au sein de ce comité, de l'ordre constitutionnel belge. Il s'oppose de plus en plus fréquemment aux propositions de Gerard Romsée, membreVlaams Nationaal Verbond (VNV), qui n'a de cesse de développer des services inspirés de l'Ordre nouveau.
Bibliographie
Verhoeyen, Étienne. Belgie Bezet 1940-1944: Een Synthese. Brussel: BRTN, 199
Wouters, Nico. De Führerstaat: Overheid En Collaboratie in België (1940-1944). Tielt: Lannoo, 2006.
Brutsaert, Sofie. “La Nuit Ne Durera Pas Toujours ... Een Biografie van Oscar Plisnier (1885-1952), Gewezen Secretaris-Generaal van Het Ministerie van Financiën.” MA Thesis, Katholiek Universiteit van Leuven, 1993.