Officier et universitaire
Adrien Emile Van Coppenolle (1893-1975) est officier de carrière. Il débute sa carrière en 1910. A partir de 1914, il combat à Anvers puis derrière l’Yser. Il continue sa carrière militaire après-guerre. Sensible aux idées du mouvement flamand, il milite pour l’égalité linguistique dans l’armée. Il mène simultanément des études en sciences politiques et sociales, obtenant en 1932 un doctorat de la KUL pour une recherche consacrée aux politiques du logement en Belgique.

Droits d'auteur : Droits Réservés
Légende d'origine : Van Coppenolle
Mai 1940, captivité & action en Belgique occupée

Collection : Sipho
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Non légendée
En mai 1940, Van Coppenolle est colonel et commandant adjoint du 11e régiment de ligne. Fait prisonnier sur La Lys, il est envoyé en captivité où il s’engage au sein du Luitenant De Winde-Kring du Lückenwalde. Libéré en 1941 à l'instigation de Romsée, il prend la tête de la Police générale du Royaume (PGR) et, à partir de 1943, de la gendarmerie. Il mène au sein de ces deux institutions de profondes réformes : il cherche à renforcer, centraliser et à fortifier politiquement l'appareil policier.
Partisan d’une politique pro-allemande, il refuse notamment de distinguer les faits de résistance de la criminalité ordinaire, mettant en avant les impératifs d'ordre et la défense des intérêts belges. Il appelle par conséquent à la fermeté dans l'exercice de l'ordre, comme en témoignent ses consignes relatives à l'usage des armes.
Un ‘chef indigne’: de la condamnation à la carrière civile
En septembre 1944, il gagne l'Allemagne. Dès novembre 1944, il présenté devant le Parlement comme un « chef indigne » par le Premier ministre Pierlot. Il est arrêté en 1945. Jugé par la Cour militaire de Bruxelles, il est reconnu coupable de collaboration militaire et politique, pour les multiples facettes de son action. Condamné à mort en 1948, sa peine est commuée à la prison à perpétuité. Très actif pour faire valoir son point de vue, il est libéré en 1952 entraînant la démission du ministre de la Justice Pholien. Il mène ensuite une carrière dans le privé, au service du groupe sidérurgique allemand Mannesman.

Collection : Sipho
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Instructiecentrum voor het gendameriekorps te Antwerpen. Om ons land van een gendarmkeurkorps te voorzien; werden twee instructiecentrums geschapen; het een Vlaams, het ander Waals, waar speciaal gekozen mannen een zeer strenge instructie krijgen. Naast een fysieke oefening, krijgen de mannen ook theorische lessen. (12/4/1943) (Censure photographique) (Frei gegeben durc zensur)

Collection : Sipho
Droits d'auteur : CegeSoma
Légende d'origine : Centre d'instruction de Vottem du corps de gendarmerie. Centre d'instruction de Vottem du corps de gendarme d'élite. Il a été crée deux centres d'instruction, l'un flamand, l'autre wallon, où des hommes spécialement choisis, reçoivent une instruction très sévère. A côté d'un entrainement physique, très poussé, les hommes reçoivent aussi des cours théoriques. (censure photographique) (Frei gegeben durch zensur).

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Légende d'origine : Non légendée

Droits d'auteur : Droits Réservés
Légende d'origine : Non légendée
Bibliographie
Campion, Jonas. Les Gendarmes Belges, Français et Néerlandais à La Sortie de La Seconde Guerre Mondiale. Bruxelles: André Versaille, 2011.
Fransen, Caroline. “Politiewerk in Bezettingstijd: Emiel Van Coppenolle, Korpscommandant van de Rijkswacht Tijdens de Tweede Wereldoorlog.” MA Thesis, Universiteit Gent, 2001.
Van Coppenolle, Emile. Wat Ik Nog Te Zeggen Heb : Het Belgisch Binnenlands Beleid Inzake de Handhaving van de Openbare Orde Gedurende de Duitse Bezetting, 1940-1944. Boekengilde Brederode: Sint-Job-in-’t-Goor, 1953.
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